Un instrument symbolique de la domestication : le jardin zoologique aux XIXe-XXe siècles (l'exemple du parc de la Tête d'Or à Lyon)
Résumé
The study of zoological gardens has hardly started and yet they already reflect both a symbolic meeting point for man and the wild animal, and an instrument of domestication. Created in 1859 as a pleasure garden, the Parc de la Tête d'Or gradually took on a new orientation, that of an exotic menagerie built up througth gifts from colonial and travellers. Despite the added potential, the Park was more of a public attraction than a major scientific focus. The zoological layout nevertheless confirms a desire to interact with nature, a desire wich clearly reveals the ambition of the contemporary westerne world.
L'histoire des jardins zoologiques est à peine ébauchée alors qu'ils représentent un lieu symbolique de la rencontre entre l'homme et l'animal sauvage et un instrument de domestication. Créé en 1859 sous la forme d'un jardin d'ornement, le parc de la Tête d'Or prit lentement le visage d'une ménagerie exotique, grâce aux dons des coloniaux et des voyageurs. Il servit moins la science, en dépit des projets, que la distraction du public, mais sa mise en scène affirme une volonté de maîtrise de la nature, révélatrice des ambitions de l'Occident contemporain.
Origine : Fichiers éditeurs autorisés sur une archive ouverte