C. Dubois, Le baroque : profondeurs de l'apparence, 2011.

. Dfv, , p.43

S. Ibidem and . Ii, , pp.3-4

O. De-mourgues, J. Paris, and . Corti, Voir aussi Michel Jeanneret, qui écrit au sujet du Cabinet de Monsieur de Scudéry : « Le relevé des détails fragmente la vision, menacée de myopie ; la composition du tableau, sa tonalité dominante risquent alors de sombrer dans le foisonnement des faits insignifiants. Aux dépens d'une perception globale, le poète s'attache avec coquetterie à l'usage du mot propre, à l'efficacité d'une terminologie exacte. Le pittoresque de l'objet, la qualité du spectacle paraissent se suffire à eux-mêmes, Un poète et ses tableaux : Le Cabinet de M. de Scudéry », vol.28, pp.389-390, 1962.

S. Dfv and . Iii, , p.44

«. Assies, une ondante riviere Tu la verras fluer d"un perpetuel cours, Et flots sur flots roulant en mille et mille tours Descharger par les préz son humide carriere

, Anthologie de la poésie baroque française, p.199, 1961.

S. Dfv and . Ii, , vol.7, p.44

R. Comme-le-rappelle and . Galli-pellegrini, Scudéry fut frappé par la nature de Vaucluse, qu"il visita avec sa soeur, et par le culte que les habitants gardaient envers la mémoire de Pétrarque et de Laure. Le pittoresque des lieux dut inspirer alors le sujet de la métamorphose "moderne" qu"il composa à la suite de cette visite : la transformation des pleurs de Pétrarque dans la source de la Sorgue, p.22

S. Ibidem and . Iii, , p.44

, On pense aussi notamment au vers 11 du sonnet IV : « A peine les voit-on, p.45

. Ibid and . Vi, , p.46

. Ibid, , 2009.

. Ibidem and V. Ix, , p.48

. Ibid,

. Ibid, , vol.12, p.45

, Lumière classique » ; à l"introduction de l"édition critique du Cabinet de M. de Scudéry par Christian Biet et Dominique Moncond"huy, Klincksieck, 1991, « Théorie et critique à l"âge classique » ; ainsi qu"à la section « Littérature et peinture » dans Alain Niderst (dir), Les Trois Scudéry, Klincksieck, 1993, « Théorie et critique à l"âge classique », et donc aux articles de Margot Kruse, Le poète et la peinture dans le Cabinet de Georges de Scudéry et dans la Galeria del Cavalier Marino, pp.97-106, 2002.

C. Biet, Les derniers feux du poète, pouvoir littéraire et illusion picturale dans le Cabinet de Monsieur de Scudéry (1646), pp.121-128

. Ibid, , vol.12, p.44

E. Binet, Essay des merveilles de nature et des plus nobles artifices, Pièce très-nécessaire à tous ceux qui font profession d'éloquence, par René François, p.202

E. Duperray, Une lecture de Pétrarque et du mythe littéraire de Vaucluse des origines à l'orée du XXe siècle, Nous soulignons, p.103, 1997.

. Dfv and V. Xii, , p.50

, Sur cet ouvrage, paru en 1646, voir notamment l"édition critique de Christian Biet et Dominique Moncond

O. C. Dfv, , p.43

S. Idem and . Iv, , p.45

. Cf and . Daniel-arasse, On n'y voit rien. Descriptions, Gallimard, 2003.

S. Dfv and . Iv, , p.45

V. Ibidem and V. ,

M. Voir-aussi and . Jeanneret, 390 : « L'exigence de précision et l'abondance des aperçus ne voilent pas nécessairement l'ensemble

S. Dfv and . Vi, , pp.9-11

. Ibidem and V. Vii, , p.47

. Idem, , vol.12, p.43

S. Ibid and . Ii, , vol.14, p.44

, Sur cette question voir Gérard Genette, qui cherche le « motif d"unité le plus spécifique » des Fêtes galantes de Verlaine, Figures IV, 1999.

G. , Genette écrit notamment : « chaque pièce, par sa différence même, semble apporter un élément spécifique, et par là même irremplaçable, à un ensemble qui en tire un surcroît de cohérence, ou plutôt peut-être de cohésion, p.185

O. C. Dfv and . Vii, , p.47

. Idem,

S. Ibid and . Viii, , p.47

. Idem,

S. Ibid and . Ix,

, Marc Fumaroli note : « il s"agit toujours de faire voir », (« Introduction », Essay des merveilles de nature

S. Dfv and . Ix, , pp.3-4

R. Comme-le-note and . Galli-pellegrini, il se donne une identification, Scudéry en plaçant le cycle de la Fontaine de Vaucluse avant ses sonnets d"amour, déclare qu"il reconnaît comme le maître de son lyrisme amoureux le poète italien, en excluant ainsi de façon implicite toute dépendance plus récente, c"est-à-dire les poètes qu"il avait cités dans l, Les poètes en question sont « Ronsard, Du Bellay, Des Portes, Du Perron, p.42

E. Duperray, , p.103

. Dfv, , p.49

S. Idem and . Xi, , p.49

. Ibidem and V. Xi, , p.49

V. Idem,

J. Rousset and «. , Cahiers de l'Association internationale des études françaises, vol.6, pp.49-55, 1954.

. Ibid, , p.51

L. Sorgue-baroque, M. Fontaine-de-vaucluse, and . Pétrarque, , 1998.

P. Est-de and . Giuliani, On parlera aussi de « mémoire culturelle », au sens où ce dernier l"entend, de représentation culturellement partagée suscitant des images mentales. Voir notamment « Le frontispice d"Horace entre violence et bienséances, Les détours de l'illustration sous l'Ancien Régime, 2014.

!. Content, FRAD084_IR0001555_tt3-68",false, 2017.

, Poésies diverses II, p.40

R. Galli-pellegrini, , p.22

, Ou plustot l"abregé de toute la Nature : Et d"un mesme regard, l"on descouvre à la fois, Des Rochers, des Valons, des Ruisseaux, et des Bois. De là, nostre oeil s"égare, Voir en particulier les vers 11-20 : « Comme d"un Grand Theatre, on y voit la Peinture

L. Et-la-terre and . Mer, ont ni sillons ni flots, Ni Troupeaux

N. Cabanes and . Vaisseaux, , p.109

, Annexes Georges de Scudéry, Description de la fameuse fontaine de Vaucluse en douze sonnets SONNET I

, Affreux et grands Rochers, Antres sombres et frais, Arbres qui jusqu"au Ciel allez porter vos cimes

, Vallons delicieux

, Amour amoureux n"abandonne jamais

, Icy regnent tousjours le silence et la paix

, La Nature a paré ces Theatres sublimes, Où la Nimphe de Sorgue a basti son Palais

C. Un-liquide and . Fondu, Parmi la mousse verte, est par tout respandu, Et parmi les cailloux, ses flots se precipitent : Je les entens gronder

, Et ces superbes lieux où les Nimphes habitent, Ont enchanté mon ame, et ravi tous mes sens. SONNET III Mais encor qu"en tumulte, et d"un cours diligent, Ces ruisseaux orgueilleux precipitent leur onde

. Dans-le-fond, une Grotte, un grand Miroir d"argent, Offre sa belle Glace, aux yeux de tout le monde

L. Source-inespuisable, Aux changemens du temps, ne change point de face : Elle est tousjours paisible, et dans sa pureté

, Sur un lit de gazon, cette Nayade dort

, Pendant que ces ruisseaux, avec un grand effort, Meslent confusément, les cailloux et les herbes : Elle ne s"émeut point ; ils sont tousjours émus

, Ils courent ; elle est fixe ; et mon esprit confus, Voit la Mere paisible, et les Enfans superbes. SONNET V Jusques dans son Bassin

&. Jusqu, . Au-bord-de-la-grotte, . Paroist, and . Disparoist,

. Plonge,

, Icy leur innocence, est prise aux hameçons, Que jette des Pescheurs, la main industrieuse : Icy de ces Pescheurs, la Bande bien-heureuse

, Immobile tousjours, quand le poisson remuë

, Mais enfin haut en l"air

. L"autre-dessus-le-bord-de-cette-large-coupe, De dangereux filets, embarrasse la Troupe, La prend, et nous ravit par un objet si beau. SONNET VI Quelles superbes Tours, se mirent dans ces eaux ? Quel grand et vieux Chasteau, s"élève jusqu

, Et semble couronner ces Montagnes chenuës, De ces fameux débris, aussi riches que beaux ?

C. Là and . Pan-de-muraille,

, Et du Temps immortel, les forces trop connuës

L. Ha-je-les-reconnois-!-sans-doute-je-remarque and . Chasteau, Amante de Petrarque, Je voy de son Amant, la fameuse Maison : Petrarque, belle Laure, admirable Vaucluse, Qui sçait faire des vers, et qui vous en refuse, S"il n"est pas sans esprit, est au moins sans raison. SONNET IX Il me semble la voir, cette chaste Beauté

. Sans-doute, cet Amant si vanté, Luy qui se plaint du Ciel, en sa triste avanture

L. Luy-qui-suit-de-sa,

, Mesme apres leur trespas, n"ont pû quitter ces lieux, Qui pendant qu"ils vivoient, Ces bien-heureux Esprits, tous purs comme les Dieux

, Ils errent sur ces bords ; ils vont parmi ces Bois

, Et r"apellant encor, ce qui fut autrefois, Ils conservent tous morts, une vivant flame