Formes de l’hybridité et hybridité des formes dans les films des diasporas d’Afrique : L’Afrance (Alain Gomis, 2001) et Juju Factory (Balufu Bakupa-Kanyinda, 2007)
Résumé
Cet article s'appuie sur le concept de paraphrase proposé par Jean-Pierre Esquenazi, pour étudier la représentation de l'hybridité et de la complexité dans les films contemporains des diasporas d'Afrique. Dans leurs fictions, les cinéastes illustrent leurs univers à travers les parcours de personnages syncrétiques, aux appartenances culturelles plurielles et poreuses. L'hybridité est à l'oeuvre, tant dans le contenu que dans la forme. Ce texte montre que des longs-métrages tels Juju Factory et L'Afrance expriment l'hybridité culturelle par des narrations non linéaires et des esthétiques composites. Ces récits fragmentés représentent bien les ruptures, ainsi que des reconstructions possibles. Leurs formes esthétiques complexes et leurs styles accentués (au sens d'Hamid Naficy), proposent des perspectives inédites et des regards novateurs, susceptibles de défier la pensée unique de la logique dominante.
Domaines
Art et histoire de l'art
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