Résumé : L'article observe la place que donne Bède à Sédulius et Arator. S'il considère Sédulius comme un modèle littéraire plus que comme un théologien, le rapport s'inverse avec Arator qu'il traite en théologien au moins autant qu'en poète. De plus, l'utilisation exemplaire des deux poètes montre chez Bède que le grammairien entend définir de nouvelles normes poétiques inspirées non pas de la littérature classique romaine, mais de la poésie chrétienne.