Le défi de l’international pour les PME de demain
Résumé
Une proportion croissante de PME se tourne aujourd’hui vers les marchés étrangers, en quête de nouveaux débouchés pour leurs produits. L’ouverture des frontières et la digitalisation de l’économie offrent, en effet, de nouvelles opportunités d’expansion pour ces entreprises. L’accès aux marchés étrangers peut se faire par le biais de l’export, de coopérations avec des partenaires étrangers ou par le biais de filiales étrangères contrôlées par l’entreprise (ces différentes formes de développement ne s’excluant pas mutuellement). Si l’export reste le mode d’entrée privilégié par la grande majorité des PME en raison des ressources et compétences limitées dont elles disposent, les PME sont de plus en plus nombreuses à opter pour la coopération ou la création de filiales en vue de consolider leur positionnement et de s’assurer du contrôle total des opérations dans le pays cible. L’internationalisation des activités expose toutefois ces entreprises à différents types de risques pouvant avoir un impact notoire sur leur pérennité. Ces risques peuvent, tout d’abord, trouver leur origine au sein même de l’organisation et être lié au manque de ressources et compétences en matière d’international. Ils peuvent également être d’origine externe et, de fait, être peu prévisibles. Il s’agit notamment des risques politiques, sociaux, commerciaux et financiers. A ces risques « classiques » s’ajoutent de nouveaux types de risques restant difficilement identifiables et gérables pour les PME tels que les risques numériques. L’étude du cas de Mixel Agitateurs met en avant le rôle clé de l’expérience, du partenaire local, des réseaux et des modes de gouvernance dans la gestion des risques liés au développement dans les pays émergents.