». Ma and . En-tant-qu-'idole-ou-temple, le corps est instrument de médiation entre l'humain et le divin mais aussi obstacle De ce fait, le corps, par la grâce de la poésie, est en passe de devenir iconique, de refléter la divinité du Moi pur, dans la mesure même où le visage de Narcisse éloigne le divin autant qu'il le rapproche. En tant qu'icône, le visage ne présente pas le divin, il l'indique, il ouvre le chemin qui conduit vers le divin. La conscience de la séparation introduit ainsi une « distance

«. Deux-conditions-sont-requises-pour-que-«-l-'âme-»-ou-le and . Dieu, on ne saurait dire : se donne à voir ? c'est impossible ? mais s'indique. En premier lieu, la source est la demeure des nymphes, êtres divins, « de l'incorruptible altitude hantées » 53 . La source est un espace d'« excendance ». En second lieu, Narcisse adresse aux nymphes une étrange prière, par laquelle il semble leur déléguer la tâche de contempler son visage, c'est-à-dire de le rêver : Gardez-moi longuement ce visage pour songe Qu

. Le-visage-intérieur-est and . De-visage, un pur vide que seule une autre « absence divine » peut donc contempler. « Le " moi " est peut-être une fiction », écrit Valéry 55 , qui a lu Nietzsche. S'il en est ainsi, si le Moi pur est dénué d'existence effective, on comprend qu'il ne puisse être, { la rigueur, que rêvé. Loin de rabaisser le Moi, son caractère fictif l'élève, car il s'en trouve éloigné d'autant du réel et donc plus proche de ce Rien, de ce Pur, { quoi, si l'on veut bien y prendre garde, s'identifie