Et si non liceat scribere, mutus ero: le point de vue ovidien sur le statut de la parole à l'épreuve du pouvoir augustéen - Université Jean Moulin Lyon 3 Accéder directement au contenu
Communication Dans Un Congrès Année : 2009

Et si non liceat scribere, mutus ero: le point de vue ovidien sur le statut de la parole à l'épreuve du pouvoir augustéen

Marie Ledentu

Résumé

Partant du corpus constitué des oeuvres composées par Ovide pendant son exil, cet article analyse de quelle manière le poète a mis la parole et les conditions d'expression de celle-ci au coeur de sa poésie, allant jusqu'à la mettre en scène. D'un recueil à l'autre, on passe insensiblement d'une parole qui se dit sous le contrôle du Prince à une parole qui se donne à voir à l'agonie, sous la forme extrême d'une rhétorique du silence. De cette parole contrainte par l'autorité politique, naît ultimement une autre parole, qui s'affirme triomphante: la parole du poète qui dévoile l'idéologie du Principat.
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-00870214 , version 1 (06-10-2013)

Identifiants

  • HAL Id : hal-00870214 , version 1

Citer

Marie Ledentu. Et si non liceat scribere, mutus ero: le point de vue ovidien sur le statut de la parole à l'épreuve du pouvoir augustéen. Le point de vue ovidien sur le statut de la parole à l'épreuve du pouvoir augustéen, Oct 2006, LYON (Université Lyon 2 et ENS de Lyon), France. pp.171-188. ⟨hal-00870214⟩
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