«. Ce-peu-qui-estoit-de-nous, n'a servi que de nombre, tandis que ta main saccageoit tes ennemis. » [Méd. XLVIII/p. 217/l. 478] FEW 17, 7b (SAKMAN) : mfr. frm. saccager (qn) 'ruiner, mettre à mal' (1553-env, p.83

«. Car and . Seigneur, divers sont mes ennemis, & diverses leurs procedures : les uns me battent, les autres me sappent : les uns mesdisent a pur & a plein de moy

. Lxii-/-p, 397/l. 444] verbe trans, pp.211-84

«. Je-medite-en-toy and . Qu, il m'est advis, que je te voy. Voire, mon Dieu, mon Ame te voit [?] » [Méd. XLVIII/p. 195/l. 141-142] FEW 14, 534b (V?SUS) : fr. il m'est avis que 'je pense que' (1162-Fur 1690

«. Tu-commandes-en-ceste-cité, . Tu-en-es-le-souverain-seigneur, and . Le-direct-proprietaire, Les Rois de la Terre, n'y sont que par emprunt, & a hommage de toy (?MPR?M?T?ARE) : fr. par emprunt 'd'une manière factice, p.607

«. Seigneur-qui-es-juste and . Qu, ils ont espandu le sang des Saincts & des Prophetes, baille-leur aussi du sang a boire [?] » [Méd. LXII/p. 391/l. 389] FEW 11, 174a (SANGUIS) : afr. mfr. espandre le sang 'donner la mort à un homme, à des hommes' (12 e s., Const, pp.1553-1669

«. Au and . De-ton-temple, est a dire en la maison d'oraison, & non pas aux porches de la banque : au Sanctuaire de l'Eternel, & non pas au magazin des idoles

«. Et-qui-nous-esbranlera-desormais, puis que Dieu nous a si souvent appuyez ? que craindra Sion, qui a de nouveau esprouvé son assistance ? Rien du tout : ains nous croyons tous que, Dieu la conservera a tous-jours-mais (MAGIS) : mfr. à tousjours mais 'désormais, p.29

L. Diatopicité and . Méditations, est à peine sensible, et nous ne sommes arrivé à dépister que quatre mots comportant une certaine couleur locale 101

«. Ces-loups-ne-cesseront-jamais and . Qu-', ils n'ayent bloqué ton bercail : ces lions affamez du sang innocent, se hastent pour nous deschirer. » [Méd. XLVIII/p. 213/l. 431] FEW 14, 333b (*V?RV?CALIS) : mfr. bergeal m. 'bétail à laine' (1522), bergeail (1547-1606), bercail (Olivetan 1535-Oudin 1660, Ind; Goub, Bellême [Orne], Condé-sur-Sarthe [Orne], Sologne [Cher, Loir-et-Cher, p.Val-de-Saire

. Mfr and . Frm, parricide adj. 'qui est d'un parricide' (1530, Gdf ; dep. 1574, p.663

. Fr, sang m. 'sang versé, meurtre' (1170 ; 1285 ; dep. 1560, BibleRebul Ps 9 c 13, p.173

«. Dieu, Sion qu tu es laide & difforme ! Ô que les rides seillonneront ton visage ! Ô que ces fleurs seront bien tost fannies, ceste verdeur flestrie, ceste blancheur bazannée 104 (FENUM) : mfr. frm. fanir 'se faner' (16 e s.-fin 17 e s.), Mons [Belgique] se fanir, bmanc. [parler du Bas-Maine, dép. Mayenne], Anjou [Maine-et-Loire, p.460

«. Voicy-je-t-'ay-commis-comme-le-ploutroir, tu froisseras les monatgnes, et les reduiras comme les petites pieces, & mettras les montagnettes comme la poussiere. » [Méd. XLVIII/p. 247/l. 882] 106 FEW 9, 52b (PLAUSTRUM) : mfr. ploutoir m. 'rouleau pour les terres' (15 e s.-1530), bloutoir (1547-1608), mfr. frm. bloutrouer Voult 1613, ploutroir (1530-Pomey 1715), rouchi [parler de Valenciennes

J. De-sponde-et-son-vocabulaire-À-la, fois riche et complexe constituent un véritable défi pour 103 Pour une meilleure visualisation des données dialectales, v. la carte aréale (1) in fine. Le sens développé dans le contexte ci-dessus ne devrait pas être confondu avec le suivant : mfr. bercal m. 'lieu où l'on enferme un troupeau de moutons, pp.1584-1616, 1379.

. Mfr, qui est de teinte noirâtre (en parlant de la couleur de la peau)' (1510 ; dep. 1546, Rabelais), FEW 19, 30a (BA??NA), emprunt à l'espagnol badana (dep. 1050) par l'intermédiaire de l'ancien provençal besana, basana, v. TLFi

. Le-ploutroir-est-un-rouleau-qui-permet-d, aplanir le sol ou de briser les mottes de terre.' (note 85 de l'édition critique)

. Ce-changement-de-genre, influencé et motivé par le mot concurrentiel fr. tref 'poutre' (MaurS-Pomey 1700), v. FEW 13/2, 135a (TRABS) est très répandu dans les parlers franco-provençaux., v. note de bas de page 5, FEW 9, 532b. Pour une meilleure visualisation des données dialectales, v. la carte aréale simplifiée (4) in fine, Carte, vol.aréale, issue.1, p.bercail