. Pourquoi-pas-encore-une-traduction-?-emile and . Laoust, signale par exemple (p. 154) une fraction Idau Zimmer « les fils du mouton ». L'hypothèse serait alors qu'à partir d'un noyau en partie arabisé (pour les raisons qu'on vient d'indiquer) le processus pourrait se poursuivre et affecter la marge de l'unité, donc ici un type lexical qui en principe n, p.88, 1940.

<. Muhammad, Et ses variantes berbères (tous très productifs au Maghreb sous des formes généralement plus dialectales), et ici-même : Abdul-Rahmân « Serviteur du Miséricordieux ». Francis MANZANO ? BERBÈRES, BERBÉRITÉ On voit bien qu'il y a là une vraie déferlante onomastique arabo-islamique dont on trouverait des centaines, des milliers d'exemples à travers le Maghreb. Par suite, c'est l'ensemble du système anthroponymique qui a été touché en profondeur, et différentes pages de Germaine Tillion nous montrent fort bien qu'il est difficile ensuite d'en sortir. Ces noms se redonnent indéfiniment, et des rituels précis d'attribution du nom peuvent être observés

. Le-nom-d, suivi d'un autre prénom qui est pour lui, en principe, celui de son père. L'ensemble des deux prénoms constitue une identité, un marquage suffisant dans une société où chacun connaît chacun. En principe, l'identité du grand-père paternel est attribuée au fils aîné du fils aîné, à moins que le grand-père ne soit encore vivant, ou qu'un fils de cadet, né avant son cousin, n'ait déjà usurpé le symbole. Cela arrive rarement, car, tout comme les patriarches de l'Ancien Testament, les Chaouïas ne mariaient leurs cadets qu'après l'aîné ? du moins il y a cinquante ans. En conséquence, lorsqu'on rencontrait à Kebach un aîné-fils d'aîné ne se prénommant pas Mohand, Addallah ou Mohand, on en pouvait déduire qu'il était né après la mort de son grand-père, et que ce grand-père avait été probablement un cadet 90

. Dans-cet-ordre, Emile Laoust (1942) faisait également cette observation : L'arabisation n'a touché la toponymie que dans une proportion assez faible : 7,31 % des lieux dits de l'Adrar n Deren 91 . Parmi ces noms, ce sont les ethniques, créés selon la conception et la terminologie orientale, qui prévalent, p.92

. En, épiderme, de l'identité berbère, qui a reçu très lentement, mécaniquement et légitimement, des apports de l'arabe par le biais de l'islam d'une part, mais aussi comme le souligne Kahlouche (1998) et plusieurs autres, qui a fait l'objet d'arabisations forcées plus récentes, depuis la décolonisation de l'Algérie notamment. Notons d'ailleurs que c'est assez récemment qu'a commencé la levée des interdits et qu'il a été difficile, notamment durant les premières décennies de la décolonisation, d'affirmer une identité berbère par les noms personnels, Cela devient aujourd'hui un peu plus aisé et reviennent alors ou sont popularisés des Anzar Azerwal (aux 90 C'est compliqué

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