R. Herzog-la-poétique, Sur la comparaison entre personnages historiques et dieux dans les préfaces de Claudien, Voir à ce sujet les deux préfaces de l'ouvrage Die allegorsiche Dichtkunst des Prudentius, Münich Sur l'importance de la fusion opérée entre Mars et Stilicon dans le Contre Rufin, voir B. Bureau, "L'utilisation de la mythologie dans le Contre Rufin de Claudien, pp.119-135, 1966.

. La-résistance-stérile-de-cérès, sous la bonne garde de sa nourrice et des Sirènes 54 , à l'accomplissement merveilleux des promesses de fécondité que provoquait son union avec Dis 55 . Car l'acte de violence liminaire que posait Pluton en enlevant la jeune fille se trouvait immédiatement compensé par le caractère aimable que le dieu manifestait à l'égard de sa nouvelle compagne dont il séchait rapidement les larmes en lui offrant les trésors de son royaume 56 . A l'inverse, l'eunuque Eutrope, fléau de l'empire après Rufin, ne croyait trouver l'amor que dans des passions ridicules ou infâmes. Regrettant de ne pas avoir eu d'enfant de l'homme dont il avait été dans sa jeunesse le mignon 57 , il se consolait en filant avec sa propre soeur un amour incestueux 58 , double image de la stérilité d'un amor qui n'entre pas dans les lois sociales reconnues, d'une passion qui s'exprime dans une quête égoïste et non dans le don de soi 59

V. T. Sur-ce-point-précis-du-poème, E. B. Kellner, and . Bureau, Die Göttesgestalten in Claudians De raptu Proserpinae Polarität und Koinzidenz als anthropozentrische Dialektik mythologisch formulierter WeltgewisserungDes lieux et des dieux Quelques remarques sur les cadres spatio-temporels du Rapt de Proserpine Sur la logique substitutive du poème, voir (avec quelques réserves cependant) T. DuffeyThe Proserpinean Metamyth. From Claudian, Information Littéraire Florilegium, vol.4, issue.5, pp.3-24, 1985.

F. Sur, . Garambois, and . Vasquez, Sur le Contre Eutrope en général et ces aspects en particulier, voir J. Long, Claudian's In Eutropium, or, How, when, and why to slander a eunuch, Chapel Hill Engendering Rome, op. cit. p. 20-21 invite à lire, de manière peut-être plus claire que dans son analyse, l'opposition entre la mollitia de l'efféminé et la véritable féminité romaine qui n'a rien à voir, pp.155-167, 1996.

. Carm and . Min, 45 (Birt) : Transferat huc liquidos fontes Heliconia Nais / et patulo conchae diuitis orbe fluat. / Namque latex doctae qui lauerit ora Serenae, / ultra Pegaseas numen habebit aquas, p.406

. Sur-l-'alliance-de-la-concha-À-vénus, adsunt Nerei filiae chorum canentes et Portunus caerulis barbis hispidus et grauis piscoso sinu Salacia et auriga paruulus delphini Palaemon ; iam passim maria persultantes Tritonum cateruae hic concha sonaci leniter bucinat, ille serico tegmine flagrantiae solis obsistit inimici, alius sub oculis dominae speculum progerit, curru biiuges alii subnatant. Talis ad Oceanum pergentem Venerem comitatur exercitus (Ce sont les filles de Nérée chantant en choeur, c'est Portune à la barbe verte et hérissée, c'est Salacia portant sa charge de poissons qui se débattent contre son sein, et le petit dieu Palémon chevauchant son dauphin docile. Des troupes de Tritons bondissent de tous côtés sur les ondes. Celui-ci, soufflant dans une conque sonore, en tire les sons les plus harmonieux; celui-là oppose un tissu de soie à l'ardeur du soleil. Un autre tient un miroir à portée des yeux de sa souveraine. D'autres se glissent en nageant sous son char, que traînent deux coursiers, et de leur dos le soulèvent à la surface. C'est avec ce cortège que Que verse ici des eaux limpides la Naïade de l'Hélicon, qu'elle la fasse couler dans le vaste cercle d'une riche conque. Car, le flot qui lavera le visage de la docte Sérène

L. De-castalie-qui-baignera-le-visage-de-la-princesse, servie par les Nymphes de l'Hélicon est-elle autre chose finalement que l'onde poétique que Claudien lui-même répand dans l'Eloge de Sérène dans la large vasque d'un poème entièrement dédié à l'exaltation de la féminité romaine ? Vénus allait rendre visite au vieil Océan) ; en lien avec la chevelure chez Stace, Silv, vol.3, issue.3, pp.1-5