F. Graminosum and . Intégrée-de-graminosus, 425) représente pas ici un type morphologique Il est cité en tant que terme propre, à préférer à un terme impropre. On est dans l'autonymie du mot pour un autre qui caractérise l'autonymie lexicale, axée sur un signe linguistique dans sa globalité. Il en va de même dans l'exemple 14, logiquement et syntaxiquement très proche de l'exemple 38. En 14, uir et uirtus sont mentionnés en tant que termes, non en tant que schèmes morphologiques : ce sont des autonymes lexicaux. En 36, en revanche

. Même-une-forme-Étiquette, comme la première personne, peut représenter, selon le contexte, plusieurs types d'autonymie. L'exemple 35, ci-dessus, illustre l'autonymie prototypique. On peut aussi trouver l'autonymie lexicale. Par exemple : 39 Verba? quaedam diuersos intellectus habent, ut cerno? « certains mots ont divers sens, QUINT. I.O, vol.7, issue.9 2

. Ce-qui-est-figuré-ici, 103 : fit? ut rectus casus nonnumquam sit ambiguus, ut in hoc uerbo uolo? a uoluntate, a uolando « parfois la première personne est ambiguë, comme dans la forme uolo, de uelle 'vouloir' ou de uolare 'voler' ». Volo, dans ce contexte, ne représente que la première personne (rectus casus) : seul ce lemme est un homonyme à cheval sur deux paradigmes verbaux Il ne représente donc que lui, et non pas la double liste dont il est le prototype (les paradigmes de uelle et de uolare) : on est ici dans l'autonymie lemmatique. En revanche, uoluntate (ersatz morphologique de uelle, qui n'a pas de gérondif) et uolando sont des autonymes pseudo-prototypiques, casualisés secondairement et représentant les paradigmes de uelle et de uolare; car dans cet énoncé, la schize du signe a isolé la seule morphologie : morphologie globale, représentée par des pseudo-prototypes, morphologie spécifique, représentée par le lemme uolo Autonymie conceptuelle (ou sémiotypique) : Parfois, le commentaire en latin porte sur un élément non matérialisable du signe. Quand, dans une étymologie franco-française, on signale que aquilin vient de aigle, on isole dans aigle quelque chose qui n'est ni le signifiant, ni le signifié, ni un morphème particulier, mais plutôt une / (p. 426) " forme " abstraite en mesure d'expliquer une dérivation lexicale. Cette partie morphologique que l'on peut isoler dans le signe et que l'on retrouve dans une même famille lexicale véhicule un sémantisme identique sous des avatars variés ; je propose de l'appeler sémiotype. La particularité de ce sémiotype abstrait est de se concrétiser sous une réalité multiforme. Ainsi aigle et aquilin sont-ils deux avatars du même sémiotype, qui n'a pas de substance phonique appréhendable. En latin, l'expression du sémiotype passe nécessairement par un signe linguistique complet. Quand le morphème considéré existe à l'état libre, il ne pose pas de problème : 41. ISID. Et. 1, 39, 22 : Epigramma est titulus quod in Latinum superscriptio interpretatur ; ?L enim super, ???µµ? littera uel scriptio dicitur « L'épigramme est une inscription qui se dit en latin superscriptio ; en effet, ?L signifie super et ???µµ? littera ou scriptio » ; ?M???µµ? est tout simplement, selon Isidore, le résultat de l'addition ?M + ???µµ? comme superscriptio résulte de la juxtaposition de super et de scriptio, On est dans la situation décrite aux exemples 13 à 15. Parfois Homousion? Substantia enim uel essentia Graece ?2?M? dicitur, p.14

. De-même, 10, 29) et d'epistula (6, 8, 17) un morphème (?) ????? ; dans celle de thesaurum (16, 18, 6) un morphème ???-. Très majoritairement, les auteurs expriment le sémiotype au moyen d'une forme linguistique complète, intégrée dans l'énoncé. 44. ISID. Et. 10, 184 : Nemo ab homine tractum, id est ne homo « Nemo vient de homo, c'est-à-dire ne homo » : l'autonyme intégré homine représente le sémiotype abstrait qui véhicule le concept 'homme' et est susceptible d'expressions variées, dont homo et nemo. C'est la forme habituelle des énoncés étymologiques. Le radical porteur de sens est représenté par un terme complet : 45, ISID. Et, vol.1515, issue.7 29, pp.????-dulce

. Le-lexicographe-latin-choisit, énoncé le sémiotype abstrait, le signe le plus efficace, quelle que soit sa nature. Ici par exemple l'adjectif ?????? Ce procédé est la norme. Pour melancholia (Et Isidore explique la formation du terme par µI??? et par le substantif libre ???K, et traduit chaque élément en latin. Pour 3??????M?, il est contraint d'utiliser 7??? et ?O??? : 3??????M? id est aquae metus ; Graeci enim 7??? aquam, p.15

. De-même,-hors-phénomène-de-traduction, Benignus proprie dicitur is qui bonis et dignis largitur Est autem compositum ex bono et gignendo « Benignus signifie proprement 'qui distribue aux personnes bonnes et honnêtes' ; le mot est composé de bonus et de gignere » ; le morphème beni-, qui véhicule le sème'bon', est représenté par l'adjectif bonus, intégré à l'ablatif ; le radical -gn-par le verbe gignere, intégré à l'ablatif du gérondif. On voit aussi parfois, dans les étymologies bilingues, le sémiotype s'exprimer en latin sous une autre nature qu'en grec : 47, ISID. Et, vol.12, issue.1, p.18